jeudi 17 mars 2011

QUAND NOTRE MINISTRE DE LA COOPERATION SE PREND UN VENT... DE L'HISTOIRE

2011, une polémique se développe quant à l'avenir de l'énergie nucléaire en France alors que les Japonais dans le désarroi, vivent une tragédie naturelle et industrielle qui se double d'une crise humanitaire avec pour compagnons la froidure, les privations et le deuil.
Ce débat est-il déplacé ? Ou importe-t-il surtout d'offrir de réelles alternatives au tout nucléaire ?
D'abord, commençons en réalisant de substantielles économies dans la consommation de mégawatts/heure par de sérieuses mesures d'amélioration de l'isolation thermique pour les particuliers comme les structures collectives privées ou publiques de toute nature.
Cela devait être à mon sens l'un des thèmes essentiels de la campagne électorale aux élections cantonales eu égard aux compétences des départements.
Silence radio dans l'Yonne… et silence de mort au Japon...
Ensuite, l'énergie éolienne doit être promue. C'est une évidence s'agissant de la seule énergie alternative réellement disponible et profuse sur notre territoire et pouvant offrir les moyens d'un choix pour sortir partiellement (ou totalement) du nucléaire dans un avenir raisonnable.
Mais souvenez-vous l'année 2007 avec le projet de parc éolien des communes de Lixy et Brannay dans le Gâtinais. Et cette incompréhensible prise de position publique du président du Conseil Général de l'Yonne de l'époque, Henri de Raincourt, qui s'y oppose « en raison des coûts élevés et d'une esthétique discutable ». Le conseiller général aura même imposé à la communauté de communes du Gâtinais la compétence environnementale (création et gestion de zones portant production d'énergie renouvelable)  pour mieux geler le projet, poussant Claude Vignault maire de Brannay et président de ladite communauté de communes à la démission. Humiliation sans doute sans autre fondement que la demande d'habitants, de riverains relayés par quelques élus locaux. Ce fâcheux exemple venu « d'en haut » allait alors renforcer imparablement les divers regroupements d'opposants au développement de l'énergie éolienne.Force est de constater que ce positionnement de notre actuel ministre de la coopération a considérablement entravé le développement pourtant inéluctable de l'une des seules alternatives au tout nucléaire avec ses risques technologiques inhérents.
C'est bien d'une approche plus moderne et démocratique des enjeux pour notre nation que naîtront les conditions indispensables d'un débat serein et transparent sur l'avenir énergétique de la France.

1 commentaire:

  1. ça c'est bien la droite ringarde qui protège et conserve, ou croit le faire.
    l'éolien ne peut pas remplacer le nucléaire mais c'est au moins un progrès, toute la démarche étant d'additionner les progrès plutôt que d'essayer de les sabrer les uns après les autres

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