lundi 30 janvier 2012

4ème REUNION PUBLIQUE A THORIGNY SUR OREUSE

Ce soir, je vous attends lors de ma 4ème réunion publique dans le cadre des élections législatives de 2012.
Ce sera à THORIGNY sur OREUSE ( canton de Sergines) à 19 heures, salle communale.
Rencontre suivie d'un pot républicain.

lundi 23 janvier 2012

Yannick NOAH, Gerard CHARASSE, Pascal-Eric LALMY, Patrick MOLINOZ, Michel NEUGNOT, Richard MICHEL...ET LES AUTRES.





J'étais invité par François HOLLANDE au meeting du Bourget ou j'ai bien sur échangé avec nombre de collègues ou amis. Mon collègue François PATRIAT, mes amis Patrick MOLINOZ ou Bruno DERRIEN. J'ai eu le plaisir d'échanger avec Mireille Le CORRE parfaitement incluse dans l'équipe de campagne de notre candidat à la présidentielle.
Quelques amis ont été surpris de voir en direct à la télévision François HOLLANDE me saluer par une "bise républicaine".Son discours très emprunt de l'esprit mendésien fût à son image : solide et déterminé.
Nicolas SARKHOZY est prévenu ! 

samedi 14 janvier 2012

PHILEMON ET LE NAUFRAGE DU A

La France DOIT perdre son "AAA" ...en mai 2012 :
Absolutisme, Amateurisme, Autisme.
Celui qui tente de faire de ses terribles échecs, dont les victimesimpuissantes sont nos concitoyens, une raison de voter pour lui, nous réclame un quatrième A :
Amnésie
Et pourquoi pas un cinquième A :
Aveuglement
Nous perdrions trois A et en gagnerionsdeux
Nous serions à deux A comme aujourd'hui
Mais non, mauvais calcul, nous serions à AAAAA, car l'Amnésie et l'Aveuglement nous conduiraient à garder l'Absolutisme, l'Amateurisme et l'Autisme.
Mais avons nous envie, avons nous vraiment envie d'être les ésclaves des A ?
N'avons nous pas mieux à faire, comme par exemple de reconstruire un pays avec des V, comme Valeurs, celles qui ont fondé notre république : Liberté, Egalité, Fraternité et Solidarité.
Est-ce de l'Angélisme ou du Volontarisme ?
Un peu comme la difference qui existe entre :
je le Veux
ou
je l'Admets

mercredi 11 janvier 2012

COMMUNIQUE DE PRESSE

Communiqué de presse, mercredi 11 janvier 2012
La politique familiale, axe majeur du projet français porté par François Hollande 
 
Maire de la ville de Sens soutien de la candidature de François Hollande aux primaires de la Gauche puis à la présidentielle, je soutiens la proposition du candidat Hollande à la présidentielle de moduler le quotient familial afin qu'il puisse être plus juste pour l'ensemble des familles et pour que ceux qui ne paient pas d'impôt puissent recevoir un crédit d'impôt. Avant qu'on ne fusionne l'impôt sur le revenu et la CSG.
À Sens, dans la droite ligne du programme de François Hollande, j'ai développé la restauration scolaire pour tous, enfants de chômeurs y compris, avec un accompagnement pour la prévention des impayés. Nous sommes passés de 600 à près de 1000 repas quotidiens servis pour de jeunes sénonais. À Sens, dans la droite ligne du programme de François Hollande, j'ai développé l'accueil pour tous dans les crèches et garderies publiques où il n'existe plus de liste d'attente.
La politique familiale est un axe majeur du projet porté par François Hollande pour les Français, n'en déplaise à Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé et consorts.
Daniel PARIS
soutien de François Hollande
candidat à l'élection législative dans la troisième circonscription de l'Yonne

lundi 2 janvier 2012

DEPUTES

Je lis qu'on a mieux éclairé et mieux aéré la salle des séances au Palais-Bourbon ; c'est excellent contre les passions. Mais je regrette qu'en ce moment même il y ait encore un bon nombre de députés qui voudraient que les fenêtres soient fermées, contre l'air et la lumière du dehors.
Car il y a des miasmes et des brouillards dans cette Chambre, j'entends pour les esprits. L'homme est plus simple qu'on ne croit., Il subit les influences les plus proches. Qu'un député soit mis au milieu de ses collègues au lieu d'être entouré de ses électeurs, c'est un autre homme. Aussitôt la vie publique se trouve ramenée à ces relations de chaque député avec tous les autres. Le blâme, l'éloge, le succès prennent un autre sens. L'homme qui connaît bien toutes les intrigues qui naissent dans ce milieu artificiel, et les passions qui s'y développent, reprend son importance dès que la session est ouverte.
Inversement, un homme peut-être estimé dans les provinces, et presque nul ici. La politique réelle intéresse seule le pays ; mais ce qui importe le plus dans ce monde fermé, c'est l'homme habile qui connaît le chemin du pouvoir, et qui peut faire un ministre.
Les passions politiques sont vives dans le pays ; les partis ennemis ne se mêlent point, le châtelain est très loin de l'ouvrier ; mais, ici, leurs députés sont collègues, égaux, amis s'ils n'ontpoint de querelle privée. Et certes il le faut bien., Sans cela il n'y aurait que tumulte, injures et coups de poing.
Mais aussi, par ce lien de sympathie si naturelle et en somme louable, les opinions perdent trop de leur importance. Et si le ton s'élève quelquefois, il n'en reste guère plus que des querelles d'avocats à l'audience. De là à rire un peu des opinions et en général de ceux qui croient sérieusement à quelque chose, il n'y a qu'un pas. Les couleurs pâlissent, et les drapeaux se ressemblent trop.
On respire certainement, dans cette salle, un scepticisme de bonne compagnie. Les uns représentent pourtant la tyrannie et les autres la résistance. Mais qui y pense ? Quelques socialistes. Encore sont-ils tous plus ou moins adoucis par la poignée de main. Et comme ils sont tous plutôt cultivés, l'esprit académique l'emporte : la sagesse conservatrice est la reine de ce lieu. L'âme du peuple n'y est point reçue.
C'est comme un salon. La politesse paralyse ; et le ridicule guette toutes les opinions fortes. Tout cela peut être habillé de belles paroles ; et même il en résulte inévitablement un apaisement désirable. Mais, dans un salon, qu'est-ce qui est apaisé ? Assurément toujours le besoin de justice et le souci des petites gens. C'est pourquoi il est bon que le peuple secoue la Chambre, et que le député, qui pense toujours trop à ses collègues, soit réveillé à chaque instant par sa province. Et c'est ce que j'appelle ouvrir les fenêtres et donner de l'air. Au lieu que des députés veulent fermer tout.

Ces Propos ont été publiés le 7 novembre 1913 par ALAIN, philosophe Radical. Ils restent cruellement d'actualité, même si je ne veux reprendre à mon compte le trop fameux UMPS dénoncé par le FN. Certains votes secrets manifestement concertés lors des commissions préfectorales pour installer l'intercommunalité dans notre département de l'Yonne, pourraient peut-être suggèrer cette connivence. Attention au sentiment d'abandon démocratique vécu par nos concitoyens !