mercredi 19 octobre 2011

MISE SOUS TUTELLE


L'article d'Olivier Richard, plus que son titre, retranscrit bien la teneur des échanges et la mise sous tutelle politique de Gilles Pirman ( président de la communauté de communes du sénonais ) par une assez large majorité des élus lors de l'assemblée communautaire du 18 octobre 2011. Raison invoquée, l'opacité des décisions qui nous engagent!
Le trou financier de la CCS devrait se traduire par une augmentation massive des impôts de l'intercommunalité. Cela ne relève donc pas du simple folklore clochemerlien.
La gestion opaque de Marie-Louise FORT et de Gilles PIRMAN est aujourd'hui mise en cause.
Lisez cet article et profitez de cette fable dont le titre pourrait-être:  "Gauche utile et Droite futile".



Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé, et de tous les côtés au soleil exposé, six forts chevaux tiraient un coche.
Femmes, moine, vieillards, tout était descendu.
L'attelage suait, soufflait, était rendu.
Une mouche, Gilles, survient, et des chevaux s'approche ; prétend les animer par son bourdonnement ; pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment qu'elle fait aller la machine, s'assied sur le timon, sur le nez du cocher, Daniel ;
aussitôt que le char chemine, et qu'elle voit les gens marcher, elle s'en attribue uniquement la gloire ; Va, vient, fait l'empressée, Il semble que ce soit un sergent de bataille allant en chaque endroit faire avancer ses gens et hâter la victoire.
La mouche, Gilles, en ce commun besoin, se plaint qu'elle agit seule, et qu'elle a tout le soin ; qu'aucun n'aide aux chevaux à se tirer d'affaire.
Le moine disait son bréviaire : il prenait bien son temps ! Une femme, Marie-Louise, chantait : c'était bien de chansons qu'alors il s'agissait !
Dame mouche s'en va chanter à leurs oreilles, et fait cent sottises pareilles.
Après bien du travail le coche arrive en haut. « Respirons maintenant, dit la mouche aussitôt : j'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine. ça, Messieurs les chevaux, payez-moi de ma peine ».

Ainsi certaines gens, faisant les empressés, s'introduisent dans les affaires : ils font partout les nécessaires, et, partout importuns, devraient être chassés.

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