lundi 16 mai 2011

AU DELA DU CHOC DES INFORMATIONS NEW-YORKAISES

Au-delà du choc des informations new-yorkaises à propos de DSK, quelles seront ou pourront être les conséquences ? Quelles conduites préconiser ?
Quelques certitudes, avec des chefs de parti qui doivent assurer l'unité au sein de leur formation, dans une période qui sera nécessairement propice aux turbulences. Cela vaut particulièrement pour Martine Aubry qui aura certainement à gérer un « combat des chefs » plus débridé qu'initialement prévu.
Mais cela vaudra également pour Jean-Luc Mélenchon au parti de gauche, Pierre Laurent au parti communiste, Cécile Duflot chez les écologistes, Jean-Pierre Chevènement chez les citoyens. Cela est déjà le cas pour Jean-Michel Baylet à la tête du parti radical de gauche.
Un conseil, le maintien d'une primaire partisanne ne pourra pas valoriser l'unité du parti socialiste. Il est possible même d'en redouter l'effet destructeur après l'affaire DSK. Il semble logique de proposer enfin une primaire de la gauche, de toute la gauche qui pourrait s'incarner dans une candidature de gouvernement. Étant entendu que le PC et le PG convoleront en justes noces au premier tour de l'élection présidentielle.
Une conviction, que les partis ne s'adressent plus à eux-mêmes mais se concentrent sur un dialogue et l'écoute avec l'ensemble des Français. Cela prévaudra pour l'ensemble des responsables politiques mais ce conseil est particulièrement appuyé envers nos collègues socialistes, car leur parti a un rôle pivot évident.
Alors, si les faits reprochés DSK devaient contenir ne serait-ce qu'une part de vérité, l'ensemble des formations politiques de gauche pourraient encore être en mesure de ne pas désespérer ceux qui aimeraient les porter aux affaires en 2012.

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