dimanche 8 décembre 2013

L'ARGENT PUBLIC N'EST A PERSONNE, N'EST-CE PAS ?

S’il y a une collectivité vers laquelle tous les yeux devraient se tourner en ce moment, non pas pour s’ébaubir, mais pour analyser la situation réelle, c’est bien la Communauté de Communes du Sénonais (CCS).
En digne émule de Nicolas Sarkozy et de Marie-Louise Fort, Gilles Pirman emmène les comptes vers le rouge flamboyant. Et avec la méthode : un vote du budget en hyper accéléré, quelques jours seulement après un Débat d’Orientation Budgétaire à classer dans les annales du flou artistique.
Gilles Pirman a eu l’aplomb, en 2012, d’accuser ceux qui avaient pris le thermomètre, pour montrer l’ampleur des déficits qu’il avait accumulé, d’être responsable de la hausse des taux d’imposition (+23%). N’ayant donc aucun reproche à se faire, il s’apprête à reproduire allégrement (et impunément ?) ses erreurs de gestion, simples à résumer : aucune maîtrise des dépenses.
A l’examen du projet de budget pour 2014, la CCS est exsangue : malgré la hausse de la fiscalité de 23% en 2012 -plus d’un million de recettes supplémentaires par an-, malgré l’apport supplémentaire de 2,5 million en fiscalité et en dotations grâce à l’entrée des nouvelles communes, ce budget n’est équilibré que grâce au transfert vers les communes de la contribution au SDIS (service incendie), cette diminution de charges n’autorisant dans ces circonstances, vous l’aurez compris, aucun transfert de fiscalité vers lesdites communes.
Mais il se trouve que la CCS n’est pas près de transférer la contribution du SDIS aux communes car elle détient historiquement la compétence incendie et secours, ce que Monsieur Pirman ne devrait tout de même pas ignorer.

Conclusion ?

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