dimanche 1 septembre 2013

BIG BANG MUNICIPAL ET NOUVELLE MAJORITE

COMMUNIQUE DE PRESSE

Depuis le vendredi 30 août, les sénonais ont un nouveau maire. Michel Fourré a-t-il osé fêter sa victoire, celle des petits arrangements minables qui font tant pour le discrédit de la politique auprès de nos concitoyens ? Je l’ai dit et répété ces derniers mois, les élus issus de partis traditionnels l’UMP, l’UDI et le PS n’ont jamais supporté qu’un candidat indépendant d’esprit, issu d’une famille plus modeste que la leur, le PRG en l’occurrence, leur emprunte ce qu’ils considéraient comme leur jouet, la mairie de Sens.
Fous de rage, aveuglés par leur désir brûlant d’assouvir leurs ambitions personnelles, quitte à mettre le développement de la ville en péril, ils ont donc été capables de bloquer le budget, puis de s’allier contre nature, pour récupérer leur joujou plus tôt que prévu. Personne n’est dupe de leur manœuvre, qu’ils n’ont même pas le courage de reconnaître. Est-elle si honteuse ?
Les chiffres, eux, sont indiscutables. Les élus de l’UMP avaient juré qu’ils ne prendraient pas part au vote. Certains d’entre eux ont pourtant voté en faveur de Michel Fourré, comme les élus de l’UDI d’ailleurs. Pourquoi n’assument-ils pas publiquement ce choix ? Estiment-ils n’avoir aucun compte à rendre aux sénonais ? On n’arrête pas le progrès. Nous voici donc revenus au temps de la quatrième république où le président était élu par le parlement...
Qu’on ne s’y trompe pas. Ce n’est pas un homme aigri qui a rédigé ces lignes. Au contraire. Une extrême sérénité m’habite désormais, tant la mascarade jouée vendredi soir a réhabilité mon action et mon équipe. J’ai dénoncé toutes ces tentatives de déstabilisation dont j’ai été l’objet et l’on m’a fait passer pour le paranoïaque que je ne suis pas. J’ai pris des coups mais j’ai fait front, persuadé que l’intérêt de Sens et des sénonais passait bien avant les querelles ridicules dans lesquelles on a voulu m’entraîner.
Placé dans l’impossibilité d’assumer mes fonctions, confronté aux blocages intempestifs et irraisonnés de l’opposition de droite et surtout de gauche qui s’était constituée, je n’ai pensé une fois de plus qu’aux sénonais et j’ai donc pris mes responsabilités en démissionnant de mon poste de maire, quand d’autres qui se reconnaîtront luttaient pour défendre leurs petites prérogatives, leurs indemnités d’élus et les avantages qui s’y rattachent.
Pendant des mois, l’opposition a voulu faire croire que c’est ma personnalité qui dérangeait. Trop autoritaire, trop fantaisiste, trop ceci, trop cela… Mes amis et moi avons proposé Francine Weecksteen comme relais jusqu’aux prochaines élections du printemps prochain. Aucune de nos treize voix ne lui a manqué. Au second tour, celle de Marie-Noëlle Lehodey se serait également portée sur son nom. Mais il n’y a pas eu besoin de second tour en raison des petites combines que chacun connaît désormais.
Michel Fourré qui a fait son entrée au Conseil municipal de notre ville en profitant du succès de la liste que je défendais en mars 2008, est un maire sans aucune légitimité, qui ne dispose d’aucune marge de manœuvre pour appliquer une politique. Sa position plus que fragile ne présage rien de bon pour Sens et les sénonais ces prochains mois, j’en ai bien peur.
Fidèle à mes engagements, j’ai appliqué mon programme et mes idées. Bien entendu, je n’ai pas tout bien fait. J’ai notamment commis des erreurs de casting. Mais le bilan de mon équipe est bon. Et je n’ai aucune difficulté à me regarder dans une glace. Désormais, c’est dans un autre rôle, celui de conseiller municipal, que je vais m’intéresser à la vie de notre Cité. Je préfère largement être à ma place qu’à celle de Michel Fourré, ses amis d’hier et ceux d’aujourd’hui qui, soyons en certains, ne le seront déjà plus demain.

Daniel Paris
conseiller municipal d'opposition


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